Le Journal du Sud Ouest 23/07/2015

Le rêve d’une exposition

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Odette, Antoine, Véronique, André. Quelques peintres de l’exposition. © Photo M. B

Le rêve. Telle est l’inspiration de cette nouvelle exposition de peintures, imaginée par l’association Begi Argi, en place au château jusqu’au 14 août. Ce 16 juillet, le vernissage réunissait les peintres adhérents ainsi que les partenaires depuis toujours, l’institut culturel basque et la municipalité d’Espelette. Une ambiance peu ordinaire pourtant pour cette nouvelle édition puisque Roger Bravard a quitté ce monde le 17 juin dernier à 92 ans, allant ainsi rejoindre son épouse Claire Boustingorry-Bravard qui elle aussi a œuvré longuement au sein de cette belle association Begi Argi.
Dans son discours, son nouveau président, Antoine de Leyva a souligné l’importance de ce peintre, l’origine du mouvement des Sanzistes : « En 1945, au lendemain de la Première Guerre mondiale, Roger est l’un des leaders des Sanzistes, mouvement artistique fort méconnu du grand public. C’est un groupe de jeunes lyonnais, épris de modernité et de liberté, désireux de bousculer le monde de l’art avec insouciance et bonheur. Ces peintres qui se nomment entre autres Cottavoz, Fusaro ou Bravard se disaient n’être ni impressionnistes, ni fauvistes, ni surréalistes. Sans iste en somme ! »

Un bel hommage lui est donc rendu avec quelques œuvres magistrales… un tout petit nombre au regard des 900 à 1 000 toiles qui reposent chez lui. Annie Dunat, Maithe Inthamoussou, Odette et Léon Darraïdou, Antoine de Leyva, entre autres lui ont une nouvelle fois exprimé toute leur sympathie et cette exposition riche de couleurs et de styles atteste une fois de plus que l’art n’est pas fait pour rester dans un placard. Les artistes expriment ici tout leur talent, Odette Gencey-Darraïdou prêtant sa «Paix», aux couleurs magnifiques, d’après Chagal, Véronique Demarbe, ses aquarelles, Mona Miranda, ses collages, Maïté Delboy et Maruka, leurs explorations abstraites et André Piquard, son œuvre magistrale, la maison de ses rêves, aux 3 000 heures de travail.

Mathilde Bauthier

Exposition à voir au château de 14 heures à 18 heures du lundi au vendredi inclus.

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